HISTOIRE

Enchâssé dans la roche et posé sur une coulée de lave, reste du passé volcanique de la région, un joli château longtemps qualifié de gentilhommière, abrite depuis le XIIe siècle l'illustre famille vellave des La Rochelambert. Depuis plus d'un siècle, il reçoit des visiteurs de l'Europe entière et même des Etats-Unis, en témoigne le Livre d'Or du château ouvert en 1843.
Haut lieu de l'histoire vellave, à quelques kilomètres de l'ancienne capitale Gallo-romain, le long de la voie Bolène, qui nous reliait jadis à Toulouse et Bordeaux, en franchissant à Borne presque en dessous du château. On dirait que cette bâtisse est découpée dans la roche, dont elle porte le nom, tel un bas-relief, le coup de ciseau ferme, vigoureux mais précis. La main sûre et le coup d'œil étonnant, tout à la fois simple, délicat et élégant dans sa noblesse. George Sand s'en inspira pour son roman : Jean de la Roche.
Un castel, posé dans un cadre verdoyant fait de prairies et de bois de hêtres et de pins. Tel un bibelot posé dans un écrin de verdure aux pieds de l'étroite et sinueuse vallée de la Borne, de ses tours aux couleurs brûlées de la pierre volcanique qui se perdent dans la cime des arbres, tout participe aux mystères.
Il prépare l'imagination à des légendes merveilleuses et des chroniques pleines d'aventures chevaleresques. La Rochelambert, c'est le château des princesses, des fées et parfois des sorcières. Il fait revivre notre imagination d'enfant.